Publié le 19 juin 2018 à 09:06
Nous connaissons aujourd’hui une nouvelle révolution de l’intelligence artificielle. Les marques créent successivement leur propre assistant personnel, ou nouent des partenariats avec les grands noms tels qu’Amazon et Google afin de rendre leurs services voice compatible. Un marché florissant donc, au point qu’on ne sait plus où donner de la tête. Aujourd’hui on s’intéresse à l’assistant personnel lancé par LeBonCoin – en partenariat avec Google Home.
C’est officiel, Le Bon Coin l’a annoncé : la marque lance, avec le support de Google Home, son propre assistant personnel. Il suffira donc de dire “Ok Google, parler avec Le Bon Coin Emploi” afin d’être mis en relation avec son assistant vocal. Celui-ci est imaginé comme un moyen de prendre connaissance de l’information pertinente pour l’utilisateur en fonction de son profil. Mais attention, la plateforme a pour l’instant limité l’utilisation de son assistant qui n’est disponible que pour son service emploi.
Le fonctionnement de cet assistant est à première vue assez simple. L’utilisateur pourra converser avec l’assistant vocal afin de répondre aux questions concernant les critères classiques d’une recherche d’emploi : métier, ville, niveau d’études, expérience professionnelles, type de contrat et rythme recherchés… S’ensuit le travail d’algorithmes permettant in fine de sélectionner les offres d’emploi correspondants au mieux à la demande de l’utilisateur. C’est à ce moment là que l’assistant vocal du site Le Bon Coin, appelé “Pauline”, va lire les résultats sélectionnés à haute voix, et permettre à l’utilisateur de lui demander davantage d’informations sur une annonce. Lorsque l’utilisateur est intéressé par une annonce, il devra toutefois se rendre sur une interface web afin d’envoyer sa candidature – le service vocal ne prenant pas encore cette fonctionnalité en charge.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, Le Bon Coin cherche clairement à se mettre à la page en rendant lui aussi ses services voice compatible. Mais si la marque met un pied dans l’ère de l’intelligence artificielle, celle-ci ne propose pas quelque chose de fondamentalement novateur : Pauline est plus “vocale” qu’”assistante”
