Publié le 28 mai 2018 à 18:05
Viva Tech c’était l’événement incontournable à ne pas manquer la semaine dernière. Devenu une référence internationale en peu de temps, cet événement consacré à l’innovation est une réelle opportunité pour tous.
Viva Tech, créé il y a 3 ans sous l’impulsion des Echos et de Publicis, a déjà conquis le monde entier – start-ups comme GAFA – et compte cette année près de 50% d’intervenants internationaux. Ce salon a été créé afin de rassembler les entreprises souhaitant faire part de leur(s) innovation(s). Mais les avantages de cet événement ne s’arrêtent pas là : tester, découvrir, discuter, écouter, réfléchir à l’avenir… Voilà tout ce qui est proposé par le salon de l’innovation parisien.
Cette année, la lutte contre les inégalités était l’un des thèmes de VivaTech. L’Afrique était notamment mise en avant. On compte plus d’une centaine d’entrepreneurs africains ayant fait le déplacement afin de présenter leur projet, ainsi qu’un espace “Afric@ Tech” mettant à l’honneur le continent qui connaissait il y a quelques années encore un important retard en mesure de développement technologique.
Les femmes étaient elles-aussi aussi à l’honneur puisqu’elles représentaient 40% des intervenants. Proportion record pour un salon, montrant ainsi la volonté des dirigeants de lutter contre les inégalités. De même, vous pouviez vous rendre à ”l’Equality lounge” où conférences et débats étaient tenus sur la place des femmes dans les métiers du numérique et de l’innovation technologique.
Viva Tech a fait écho au sommet organisé par le Président Macron en début de semaine dernière. Le mot d’ordre de cette édition 2018 ? “Tech for good”. Comprenez la technologie au service du bien de tous. Le nombre d’innovations ayant pour but d’être “bon” pour l’homme et pour son environnement ne se comptait pas sur les doigts de la main : créer des taxis “volants” qui se déplacent au dessus de l’eau sans créer d’émissions polluantes et en désengorgeant les rues de Paris ? Imaginer une plateforme qui indique l’impact environnemental et humain d’un vêtement trouvé en boutique ? La technologie peut servir le bien commun si tant est que cette vocation lui ait été insufflée.
Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facbeook, était présent sur la scène de Viva Tech le jeudi 24 mai aux côtés de Maurice Lévy, président du conseil de surveillance de Publicis et co-fondateur de l’événement, afin d’intervenir notamment sur le thème de la technologie au service du bien commun. Suite aux récents scandales liés à Facebook et l’entrée en vigueur du RGPD le vendredi 25 mai, il était évident que la question de la protection des données personnelles sensibles serait posée au fondateur de Facebook. Mark Zuckerberg déclare que Facebook est en accord avec la vision RGPD et prévoit d’étendre ce principe à tous ses utilisateurs dans le monde. Il n’a cependant pas fait de grandes révélations, à notre grand désespoir.
Certains membres du gouvernement étaient eux aussi présents lors de ces trois journées consacrées à l’innovation technologique, ainsi que le président Macron, qui est intervenu jeudi lors de l’ouverture. Parmi les annonces faites par le chef d’Etat on retiendra surtout les suivantes :
– La demande faite aux entreprises d’encadrer la technologie pour qu’elle soit au service du bien commun.
– L’annonce du bouleversement du monde du travail et des compétences liées à la révolution technologique qui pourrait dans les années futures changer le panorama éducatif français.
